Vivienne Rauber-Decoppet
est psychologue et possède son propre cabinet à Zürich. Depuis 1986 elle est active en tant
qu’enseignante de la Process Acupressure en Suisse, Italie, Autriche et en Amérique du Sud.
Elle a participé en tant que collaboratrice psychologique à l’organisation « AM-EN » (Amor y Energía),
qui était soutenue par l’ONU, et qui propose une thérapie intégrale avec des chevaux pour les enfants
handicapées en Amérique du Sud. Elle y a dirigé un projet incluant le développement de son travail de
la visualisation TEP (Thérapie Energétique Psycho Corporelle), pour permettre aux parents d’enfants
handicapées non seulement d’aider leur enfant, mais surtout aussi d’y trouver une façon de sortir de
leur propre fatigue et désespoir psychique.
« La Magie de la Guérison par les 5 Doigts » ou «Le Jeu Guérisseur par les 5 Doigts » est un développement
ultérieur qui réunit une méthode simple de travail énergétique (moudras des doigts) avec une technique
psychologique simple, la psychologie des sentiments. C’est une forme de thérapie simple, mais très
efficace, qui est « à la portée d’un enfant », facile à apprendre et à « jouer ».
Pour les parents, jardinières d’enfant ou responsables de crèche c’est une technique qui les
introduit au jeu de rôles avec leurs enfants. Ils peuvent ainsi détecter un éventuel problème et
« en parler » sous une forme codée.
L’enfant apprend de cette manière à réaliser ses sentiments et ceux des autres, d’en parler, de se
réconforter et de traiter le problème à l’aide de l’acupressure des doigts.
Pour les adultes, ce manuel est un guide d’auto- guérison. Ils réalisent leurs sentiments, les observent,
gagnent en distance et peuvent traiter leurs sentiments a l’aide des méditations
Pour les personnes intéressées à la médecine chinoise, c’est une introduction simple à la théorie
des 5 éléments chinois et à guérir leurs sentiments de solitude, de peur, de colère, de tristesse
et de manque de joie avec les moudras des doigts et les méditations
Pourquoi est-ce que j’ai développé le Jeu Guérisseur?
L’aventure à Quito à 3000 m d’altitude a été le déclencheur pour le développement ultérieur
du travail de la Visualisation TEP (Thérapie Energétique Psychocorporelle) et de la méthode du « Jeu
guérisseur ». En tant qu’enseignante de la « Process Acupressure » (qui s’est développé du
Jin Shin Jyutsu), je connaissais les moudras des doigts tel qu’ils sont enseignés par l’art de
guérison du Jin Shin Jyutsu. Mais tenir simplement un doigt, était pour moi trop simple, trop peu réfléchi,
pour que je lui accorde de l’importance.
En 2001, quand j’enseignais à Quito en Equateur, l’altitude de 3000m en dessus de la mer me causait
des problèmes respiratoires. Alors je me suis souvenu de l’aide pratique que le Jin Shin Jyutsu enseignait:
Si on veut courir plus vite ou si on a de la peine à respirer en grimpant, on devrait tenir avec le pouce
l’ongle de l’annulaire. Sans y croire vraiment je tenais avec mes pouces les ongles des doigts
annulaires et à mon grand étonnement je commençais à mieux respirer, jusqu’à retrouver ma respiration
normale après quelques minutes. Depuis, dès que je sentais que j’avais du mal à respirer, je mettais
immédiatement les pouces contre les ongles des annulaires. La difficulté de respirer disparaissait de suite
et mon séjour à Quito ne me posait plus de problèmes.
Cette aventure a suffit à me persuader. J’ai développé «Le Jeux Guérisseur par les 5 doigts ». Quelques
uns de mes élèves me racontaient les changements étonnants obtenus en tenant simplement un doigt précis ou
chaque doigt tous les jours. En Amérique du Sud j’étais époustouflé de voir que dans mes cours pour
les parents d’enfants handicapés, même les mamans incultes comprenaient très vite la base de la théorie
des 5 éléments de la médecine chinoise et étaient prêtes à parler de leurs problèmes, d’abord sous
cette forme codée avec les 5 doigts, puis ensuite d’une manière toute a fait ouverte. Pour beaucoup d’entre
elles, c’était la première fois qu’elles osaient parler de leurs peurs, de leurs colères, de leur
tristesse, admettaient la honte ou la solitude et éprouvaient un grand soulagement en voyant que les autres
avaient des problèmes similaires.
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